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Extremadura avec Bernard Garo


Les peintures de Bernard m’ont accompagné pour des années à Crissier.

Pendant le travail je les observais, touché par leurs dimensions souvent imposantes, leur force, les poudres minérales, le noir qui constitue quelques parts le fil conducteur.

 

La rencontre était obligée, elle e eu lieu bien évidemment autour d’une table.
Après quelques échange pour prendre la température, le sujet vire assez vite sur ce qui est selon chacun la «vibration»…vu le contexte, j’ai commencé à lui parler de mes souvenirs de «rencontres avec des hommes remarquables» accompagnés par des vins à la hauteur…Bernard, pour sa part, il m’a transporté en quelques mots dans le vieux bourg de Constantinople, entre les rouelles tapissées d’azulejos dans l’Alfàma…j’avais rarement vu quelqu’un plonger si vite dans son délire…et te prendre avec…

Dans les jours suivants on a planifié le voyage ensemble…comme dans la bande dessinée «les Ignorants», ce but de parcours que Richard Leroy et Etienne Davodeau ont vecu ensemble entre la vigne et le monde editoriale, pour nous ça a été entre la vigne et l’art.

 

L’estuaire du Tejo et le moscatel oxydatif de Sétubal, la force extraordinaire de l’océan et les vins de sable, un village de rêve comme Sintra et puis la traversée au nord :
Pit stops comme un road trip dans les villages des pêcheurs, l’énergie salubre d’une brize chargée d’iode, le poisson bleu et les surprenants vins du coin…
Une semaine de recherche et d’échange «extremadurenho» accompagné de la décadente beauté de la capitale…Lisboa !

 

Pour entrer un peu plus dans la phylosofie de Bernard.