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Flux de conscience


Comme métier ou pour plaisir la dégustation est un peu comme une «addiction»…je sent personnellement le besoin de explorer, d’élargir les frontières, de comparer, de rafraîchir les connaissances, et « among other things » de me laisser surprendre, de voyager dans des terre inconnues, quand je ne peux pas le faire physiquement…un peu comme la lecture… « le voyage immobile ».


Quelqu’un a essayé de démontrer qu’il y a des analogies entre l’effet cérébrale d’un voyage, de plus en plus rapide…(on s’aperçoit à peine d’avoir bougé de quelques millier de kilometres) et le même pattern d’un ’attaque épileptique…
La vitesse…une syndrome ou un point de force de notre époque??

Pour cette raison entre autres le but d’une dégustation est celui de créer un contexte, de donner du volume et des couleurs à l’espace, de plonger dans une dimension qui met en avant les spécificité et non les points communs…

 

J’ai pu assister à pas mal de dégustations et master class le long de ces années et rien m’a donné autant de plaisir, d’information de première qualité comme la rencontre du vigneron, l’auteur de l’œuvre…encore mieux si directement au coeur du vignoble.
L’idée de vouloir amener, pendant mes dégustations, quelques chose de proche à ca est une grosse tâche, et je ne pourrais jamais m’y approcher sans aller me ressourcer personnellement et en permanence directement dans la vigne, sans comprendre les difficultés intrinseques à une région, ou rencontrer les visages la font vibrer.

 

Peut-être j’ai une âme de vigneron, peut-être je le serai, pour l’instant c’est un métier de passion et sacrifice, une toile aux mil couleurs, qu’on arrête jamais de revisiter, d’explorer, de relire.

Une seule humble invitation…célébrez le vin comme un aboutissement culturel, célébrez la simplicité dans le complexe et profitez au mieux de votre temps, puisque, comme on le dit souvent, c’est la seule chose qu’on ne pourra pas regagner le jour suivant.